Nous proposons le cahier de charges type pour les travaux de construction


Pour effectuer de travaux de construction d’un bâtiment, il est nécessaire d’élaborer son cahier de charges.
cahier_des_charges_construction
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1. Définition exacte d'un cahier de charges

Il mentionne les servitudes de toute nature grevant l’immeuble, le volume et les conditions d’implantation des constructions ainsi que les équipements dont la réalisation incombe à la commune et à ceux qui seront réalisés par le lotisseur.

CAHIER DES CHARGES – PROGRAMME (dans la pratique) 

On l’utilise dans le sens d’un programme donné à l’architecte ou au concepteur, qu’il doit suivre dans l’élaboration de sa conception. 

Ce document contient le sujet de la construction, tous les donnés techniques, les délaies prévus, les plans urbanistiques (de masse et de situation) sanctionnés par la Municipalité etc. 

Il doit aussi refléter les vœux du maître d’ouvrage et répondre à sa vision et ses possibilités financières.

CAHIER DES CHARGES DEFINITIF

Document, annexé à un marché, qui énonce l'ensemble des conditions et obligations liées à l'exécution d'un contrat de travaux. 

C’est aussi un document contractuel qui mentionne et précise les conditions d’ordre administratif et juridique ainsi que les obligations que doivent respecter les entreprises, telles que : 

date d’achèvement des travaux, pénalités en cas de retard, formule de révision des prix, responsabilité des entreprises…

2. Contenu d'un cahier de charges

Ce cahier de charges est composé de plusieurs chapitres comme par exemple :

CHAPITRE I
CAHIER DE PRESCRIPTIONS SPECIALES
Article 1 : Objet du marché
Article 2 : Division du marché
Article 3 : Pièces contractuelles du marché – Documents généraux – Textes spéciaux
Article 4 : Validité du marché – Délai d’exécution – Pénalités
Article 5 : Travaux supplémentaires – Travaux en diminution
Article 6 : Consistance des prix
Article 7 : Réception provisoire
Article 8 : Réception définitive
Article 9 : Frais de timbres et d’enregistrement
Article 10 : Sous traitance
Article 11 : Contestations et litiges
Article 12 : Application de la législation en vigueur
Article13 : Force majeur
Article14 : Résiliation
Article15 : Règlement des travaux
Article 16 : Frais d’étude
Article 17 : Malfaçon
Article18 : Règlement de Police et Voirie
Article19 : Présence de l’entrepreneur – Direction - Encadrement
CHAPITRE II
CAHIER DE PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
Article 1 : Installation et Organisation du chantier
Article 2 : Implantation des ouvrages
Article 3 : Provenance – Qualité – Préparation des matériaux
Article 4 : Vérification des matériaux
Article 5 : Prescriptions techniques spéciales
A – Gros œuvres
B – Revêtement
C – Étanchéité
D – Menuiserie bois – Ferronnerie
E – Plomberie sanitaire
F – Electricité
G – Peinture – Vitrerie
BORDEREAU DES PRIX –

Quelles sont les étapes à suivre pour une étude en avant projet

Un avant-projet est une étape de l’étude qui comprend des esquisses, des schémas et des plans provisoires. L’avant-projet est une étape nécessaire – son but est toujours de gagner du temps.

Les_étapes_à_suivre_pour_une_étude_en_avant_projet
Les_étapes_à_suivre_pour_une_étude_en_avant_projet

L’architecte dans l’exécution d’un projet fait appel à un grand nombre de corps d’état et à des spécialistes à qui il remet des tirages de l’avant-projet, ainsi que des devis descriptifs sommaires, afin de connaître les conditions de la bonne réalisation des travaux et d’avoir un ordre de grandeur sur le montant de la dépense avant qu’un gros travail matériel n’ait été effectué.


La présentation d’un avant-projet au client permet également d’avoir son accord, son refus ou ses observations sur cet avant-projet qui sera modifié en conséquences. 


Ces conditions sont nécessaires pour dresser les dessins d’exécution, les devis descriptifs et le cahier de charges définitif. 

Le plus souvent, il y a plusieurs avant-projets qui ont été modifiés après discutions avec le client et les différents corps d’état.



Un avant-projet comprend :
a. Une coupe de principe;
b. La vue en plan de chaque étage;
c. L’étude de la toiture;
d. Les élévations des façades;
e. Des devis descriptifs sommaires;
f. Des perspectives sont souvent ajoutées.
Tous ces dessins sont généralement dessines aux instruments, à une échelle 1/100.




L’avant-projet définit sera nécessaire pour dresser les plans d’un projet définitif.




On ne peut pas réaliser une construction à partir d’un avant-projet.

Nos Conseils, et les étapes à suivre pour réaliser un plan de maison ou d'un appartement

De nos jours, construire la maison de ses rêves coûte très cher. 
comment_réaliser_un_plan_de_maison
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Alors, il faut commencer par faire des économies là où il nous est possible d'en faire. 

Faire dessiner les plans de sa maison peut être très onéreux. Et oui, faire appel à un professionnel peut parfois s'avérer très coûteux. 

Alors aujourd'hui, nous allons vous guider dans les étapes à suivre dans la réalisation de vos plans de maison.

Commencer avec les bons outils.

Certes, ne pas faire appel à un professionnel ne veut pas dire que vous ne dépenserez pas un centime pour la réalisation de votre plan. 

En effet, pour faire aussi bien qu’un professionnel, vous devrez investir quelques euros pour avoir un bon logiciel de dessin.

Cependant, on peut faire le plan de sa maison gratuitement, car il est tout à fait possible de télécharger sur Internet certains logiciels de dessin gratuit, mais la qualité ne sera pas très bonne. 

Il est aussi possible d'obtenir des plans de maisons gratuits.
Un exemple de logiciel parmi les logiciels de dessin, nous en avons choisi un : Architecte 3D. 

Avec ce logiciel, plus de souci à se faire. Même le moins bon en travaux pratiques pourra s'en servir.

Il vous permet de concevoir votre plan pièce par pièce. Par conséquent, il vous aidera à créer une maison qui vous ressemble. 

Le point fort de ce logiciel, c'est qu'il vous réalisera un plan réaliste de votre future maison.

Meilleurs revêtement pour un meilleurs prix

Conseil: nous vous conseillons pour choisir les meilleurs revêtements appropriés aux meilleures prix.

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Etude: nous vous aidons à concevoir les calepinage, décoration et autres et l'évaluation avec assistance par ordinateur (C.A.O) vous pourrez ainsi voir sur votre écran une image virtuelle des revêtements.


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Réalisation: pour engager pour vous, la main d'oeuvre qualifiée et adéquate selon la complexité des taches.


Le marbre est une roche naturelle qui met des milliers d’années pour se former. 


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Sa beauté et sa grande diversité font de lui l’une des roches les plus nobles qui puissent exister.
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Le marbre est devenu un élément essentiel de notre vie. Nous avons pour ambition de vous proposer les meilleurs d’entre eux, ceux issus des carrières de Tunisie et d'autres Italie, Portugal, Turquie…etc.

Les règlement extérieurs des constructions? 

connaissez vous les règlement extérieurs des constructions? 

Les plans d’aménagement indiquent non seulement la destination de chaque zone du territoire étudié mais de plus ils comprennent des règlements précisant le type de bâtiment prévu dans chacune de ces zones.

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Ces règlements fixent pour chaque quartier de la ville les caractéristiques des bâtiments qui y seront autorisés : type de construction, hauteur, coefficient d’occupation du sol (C.O.S.), reculs par rapport à la voie ou aux limites du terrain, etc. 

Leur but est de permettre la création d’ensembles urbanistiques homogènes dans lesquels les habitants pourront vivre agréablement sans se gêner mutuellement par le bruit, par les vues directes, par une trop grande densité, etc.

Ces règlements varient d’une ville à l’autre mais sont finalement assez semblables. Ceux qui suivent constituent des exemples des règlements habituellement utilisés à Marrakech.

a) Habitat à patio

C’est de loin le type d’habitat le plus répandu à Marrakech.

1- la surface de la parcelle doit être comprise entre 70 m2 et 200 m2 ;

2- le coefficient d’occupation du sol (C.O.S.), soit le rapport entre la surface occupée par la construction et la surface de la parcelle, ne doit pas dépasser 3/4 (75/100) ;

3- le 1/4 non construit est destinée à usage de patio, jardin ou cour ;

4- le plus petit côté de l’espace non construit ne doit pas être inférieur à 4 mètres, mesuré en dehors de toute saillie ;

5- la hauteur des constructions ne doit pas dépasser 11 mètres. 

Elle comprenne en général un rez-de-chaussée, un premier étage et un deuxième étage partiel (une ou deux pièces).

b) Villas

On distingue les villas individuelles, jumelles ou mitoyennes.
A. Villas individuelles

1- la villa individuelle est une habitation isolée construite au milieu d’un terrain aménagé en jardin ;

2- la superficie minimale d’un lot est de 600 m2 et la maximale est de 1600 m2 ;

3- la largeur minimale d’un lot en bordure de la voie publique est de 20 mètres ;

4- le coefficient d’occupation du sol (C.O.S.) ne doit pas dépasser 25% ;

5- par rapport aux limites mitoyennes une servitude de retrait minimale de 6 mètres est à respecter quand il y a des vues directes. 

Cette servitude n’est que de 5 mètres quand il s’agit d’un mur sans vue directe ;

6- en bordure des voies publiques le recul minimal des constructions est de 5 mètres ;

7- la hauteur maximale des constructions ne doit pas dépasser 11 mètres. Elle comprenne en général une cave dépassant le niveau du sol de 1 m, un rez-de-chaussée, un premier étage et un deuxième étage partiel (une ou deux pièces à la terrasse) ;

8- les constructions d’annexes (garages, buanderies, etc.) dans le jardin sont interdites.

B. Villas jumelles

1- les villas jumelles sont construites en mitoyenneté et forment par groupe de deux une unité architecturale.

2- la superficie minimale d’un lot est de 360 m2 ;

3- la largeur minimale d’un lot en bordure de la voie publique est de 15 mètres ;

4- le C.O.S. ne doit pas dépasser 30% ;

5- 6- 7- 8- idem que pour les villas individuelles.

C. Villas mitoyennes

1- la villa mitoyenne est une habitation ayant un ou deux murs mitoyens avec la ou les villas contiguës de manière à former un ensemble architectural cohérent de 3 villas au minimum et 8 villas au maximum ;

2- la superficie minimale d’un lot est de 200 m2 et la maximale est de 360 m2 ;

3- la largeur minimale d’un lot en bordure de la voie publique est de 10 mètres ;

4- le C.O.S. ne doit pas dépasser 1/2 (50/100) ;

5- par rapport à la limite arrière une servitude de retrait de 6 mètres est à respecter quand il y a des vues directes. Cette servitude n’est que 5 mètres quand il s’agit d’un mur sans vues directes ;

6- en bordure des voies publiques le recul minimal des constructions est de 4 mètres ;

7- et 8- idem que pour les villas individuelles.

LES RÈGLEMENTS INTÉRIEURS DES CONSTRUCTIONS

Le législateur s’est efforcé de donner des normes minimales pour les locaux des habitations afin d’être assuré de leur viabilité.
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Ces normes concernent essentiellement :
- les dimensions (hauteur, largeur, longueur) ;
- les surfaces ;
- les volumes ;
- l’éclairage.

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quelles_sont_les_règlement_intérieurs_des_constructions 

a) Les locaux d’habitation permanente (salles de séjour, chambres, salons, etc.)


1- la plus petite dimension d’une pièce d’habitation ne peut être inférieure à 2,35 m ;

2- la hauteur sous plafond est fixée à 2,60 m dans les zones littorales (25 km de la côte) et à 2,80 m hors de ces zones ;

3- la surface minimale de la pièce principale sera de 12 m2. Celle des autres pièces sera au minimum de 9 m2 ;

4- l’éclairage doit être assuré par au moins une fenêtre s’ouvrant à l’air libre sur un espace ayant au minimum 4 mètres de largeur. La surface totale des fenêtres doit être égale ou supérieure à un dixième de la surface du local.

5- la profondeur des pièces habitables ne peut dépasser le double de la hauteur qui existe entre le plancher et le sommet de la baie éclairante.

6- les chambres à coucher doivent avoir 20 mètres cubes d’air par personne au minimum.

b) Les cuisines

Les cuisines doivent avoir une surface minimum de 6 m2 et être éclairées et aérées par une ouverture vitrée d’au moins 1 m2 de superficie s’ouvrant directement à l’air libre sur une espace ayant au minimum 4 mètres de largeur.

c) Les salles d’eau et les W.C.

La salle d’eau aura une superficie minimum de 1,30 m2 et la superficie des W.C. ne devra pas descendre en dessous de 0,85 m2.

Les différents aspects d'utilisation des géotextiles

Les géotextiles possèdent plusieurs caractéristiques permettant de les utiliser pour :

La SÉPARATION : 

Il évite le mélange de deux sols ou matériaux de remblai de nature différente .


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utilisation_géotextile_pour_séparation


La FILTRATION :


Il maintient le sol et permet le passage de fluides à travers ou dans son plan.
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filtration_par_géotextiles


Le DRAINAGE


Il collecte et transporte les eaux pluviales, souterraines et/ou d'autres fluides dans son plan. 

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géotextiles_pour_drainage

La PROTECTION :


Il empêche ou limite les endommagements localisés par un élément ou un matériau donné. 
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géotextiles_pour_protection

Le RENFORCEMENT :


Il a la capacité de résister pour améliorer les propriétés mécaniques du sol ou d'autres matériaux de construction. 
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géotextiles_renforcement

La LUTTE CONTRE L’ÉROSION DES SURFACES :

Il limite ou évite les mouvements du sol principalement sur une surface inclinée.
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géotextiles_lutte_contre_erosion_surfaces

Modes de résistance à la torsion:

La résistance à la torsion dépend de la géométrie de la section et du matériau qui la compose. 

Le moment de torsion appliqué sur une barre est équilibré par des efforts intérieurs de deux types bien distincts:
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  1. Le premier qui est prépondérant dans les sections fermées, est un flux de cisaillement fermé à l'intérieur de la section. Dans ce cas, le mode de résistance à la torsion est appelé mode uniforme.
  2. Le deuxième qui prépondérant dans les sections ouvertes, est composé de contraintes normales et de contraintes tangentielle.
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Dans ce cas le mode de résistance à la torsion est appelé mode non uniforme.


Dans le cas général, les barres résistent en torsion mixte.
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Gestion Technique Du Batiment

La Gestion Technique de Bâtiment (GTB) est un système informatique généralement installé dans de grands bâtiments ou dans des installations industrielles afin de superviser l’ensemble des équipements qui y sont installés.

Le terme "Gestion Technique de Bâtiment" est une traduction littérale de l'anglo-américain "Building management system" (BMS). 
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système Gestion Technique de Bâtiment

Le français de France bénéficie d'un terme beaucoup plus court, la domotique : « DOMOTIQUE n.f. [...] Cette technique récente,jusque-là composée d’éléments disparates et indépendants, est appelée à des développements importants, qui impliquent l’installation de réseaux en basse et très basse tension, par câblage ou pré-câblage des constructions. 

GB: Building management system (BMS), intelligent building, smart building. »

Il s'agit de permettre au gestionnaire d'avoir une vue globale du fonctionnement et des automatismes d'un bâtiment ou d'une installation industrielle.

Les données recueillies sont de diverses natures :

  • Des alarmes (Panne, arrêt anormal, mesure dépassant un seuil,…) ;
  • Des états (fonctionnement d’un équipement, position, retour de commande,…) ; 
  • Des mesures (température, temps de fonctionnement, nombre de pannes,…).

Les équipements supervisés peuvent être entre autres :

  1. L'alimentation électrique (TGBT, Tableaux divisionnaires) ;
  2. L'éclairage ;
  3. Les circulations verticales ;
  4. Le Chauffage,_ventilation_et_climatisation (CVC) ;
  5. La plomberie (pompes de relevage, cuves, …) ;
  6. Le contrôle d’accès ;
  7. La vidéo surveillance.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_technique_de_b%C3%A2timent

Les méthodes d’exploitation miniére à ciel ouvert


Les travaux préparatoires

Le plan de la fosse finale Dans une exploitation à ciel ouvert, on vise à enlever un minimum de stériles de recouvrement pour atteindre les volumes minéralisés ayant la plus grande valeur marchande, afin d’obtenir le meilleur rendement possible pour les investissements consentis.
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Plus la teneur d’un gisement est élevée, plus celui-ci a de valeur. 

Pour limiter les investissements au minimum et extraire les minéralisations les plus intéressantes, on trace un plan détaillé d’exploitation, prévoyant de façon précise le découpage et l’extraction du minerai. 

Les gisements étant souvent de forme irrégulière, on procède d’abord à une vaste campagne de sondages pour établir le profil géologique du terrain et déterminer la position et les limites du gisement. 
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L’extension du gisement détermine le périmètre de la mine. 

Le plan d’une mine à ciel ouvert dépend des caractéristiques géologiques et minéralogiques du terrain. 

La plupart des mines à ciel ouvert exploitées par fosse ont la forme générale d’un cône, leur forme précise étant toujours dictée par celle du gisement à exploiter. 

Les fosses sont creusées en gradins concentriques reliés par des pistes aménagées en spirale ou en lacets du bord de la fosse jusqu’au fond. 

Quelle que soit l’étendue de la mine, le plan prévoit le profil de la fosse, les infrastructures de gestion (par exemple, entrepôts, bureaux, maintenance) et de transport, le matériel d’exploitation, le taux de découverte admissible et le rythme de production visé. 

Ces deux derniers facteurs déterminent la durée de vie de la mine, qui correspond soit à l’épuisement du gisement, soit à l’atteinte du seuil de rentabilité.

L’échelle des exploitations à ciel ouvert modernes varie des petites exploitations privées, produisant quelques centaines de tonnes de minerai par jour, aux gros complexes industriels exploités par des sociétés d’Etat ou par des multinationales et produisant plus de 1 million de tonnes de minerai par jour. 
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Les exploitations les plus importantes peuvent couvrir une superficie de plusieurs kilomètres carrés.

L’enlèvement des morts-terrainsLes terrains stériles consolidés ou non consolidés qui doivent être enlevés pour mettre à nu le gisement minéralisé constituent la découverte.

 Il y a avantage à enlever le moins de stériles de recouvrement possible pour atteindre les minéralisations intéressantes, mais lorsque celles-ci gisent à une grande profondeur, il faut se résoudre à enlever un volume de stériles plus important. 

La plupart des procédés d’enlèvement de morts-terrains sont cycliques et exigent l’interruption des opérations d’extraction (fora-tion, tir et chargement) et d’évacuation (transport), en particulier lorsque le recouvrement est dur et doit être fragmenté aux explosifs. 

Font exception à cette règle l’exploitation hydraulique par dragage et l’extraction de certains types de matériaux meubles par des pelles mécaniques sur roues. 

On appelle coefficient de recouvrement le rapport de la quantité de stériles enlevés à la quantité de minerai extrait.

Des coefficients de 2:1 à 4:1 ne sont pas rares dans les grandes exploitations. 
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A partir de 6:1, l’exploitation tend à être moins rentable, selon la nature du produit extrait. 

Les stériles peuvent être utilisés en remblayage, pour la construction des pistes de circulation de la mine, ou être vendus comme remblais.

Le choix des matériels d’exploitation Ces matériels sont choisis en fonction du plan d’exploitation du gisement. 

Les facteurs à prendre en compte comprennent: le profil de la fosse et la topographie des terrains environnants, le volume de minerai à extraire, la distance et la vitesse de transport des matériaux depuis les chantiers d’abattage jusqu’aux installations de traitement, et la durée de vie de la mine. 

La plupart des mines à ciel ouvert modernes sont exploitées au moyen d’installations de foration mobiles, de pelles hydrauliques, de chargeuses, de pelles à benne traînante (draglines) et de camions. 

L’étendue de la mine dicte la quantité et la capacité du matériel requis pour réaliser le plan d’exploitation. 

En règle générale, on choisit les plus grandes capacités disponibles afin de réaliser des économies d’échelle, en veillant toutefois à faire correspondre la capacité des engins qui travaillent ensemble. 

S’il est possible de remplir un gros camion avec une chargeuse de faible capacité, cette association n’est pas efficace. 

De même, on peut utiliser une pelle de capacité supérieure à celle des camions, mais il faudrait alors accélérer la rotation de ces derniers; cette option ne constitue d’ailleurs pas une utilisation efficace de la pelle, puisque le contenu d’un godet plein doit être déversé dans plus d’un camion. 

En tentant de surcharger les camions, on risque de compromettre la sécurité sur le chantier. 

Le matériel doit être choisi en fonction également de la capacité des services de maintenance. 

La réparation des gros engins se fait souvent à l’endroit même où la défaillance est survenue, en raison de la difficulté d’amener les engins à l’atelier. 

Dans la mesure du possible, les services de maintenance de la mine seront conçus en fonction du nombre et de la taille des matériels utilisés. 

Lorsqu’on fait usage de nouveaux engins de plus grande capacité, les infrastructures doivent être modifiées en conséquence. 

Cela peut vouloir dire élargir et renforcer les pistes de circulation, agrandir et rééquiper les ateliers de maintenance, etc.

Les méthodes classiques d’exploitation à ciel ouvert l’exploitation par fosse et par découverte sont les deux principales méthodes d’exploitation à ciel ouvert; elles comptent pour plus de 90% dans la production mondiale de surface. 

Ces deux méthodes se distinguent essentiellement par la disposition dans l’espace des volumes minéralisés et par les moyens mécaniques mis en œuvre pour l’extraction du minerai. 

En terrain meuble, le procédé est pratiquement continu, l’extraction et l’évacuation s’enchaînant. 

En roche dure, il est discontinu: la foration des trous de mine et l’abattage aux explosifs se font dans un premier temps, suivis du chargement et de l’évacuation des matériaux abattus. 

La méthode par découverte s’applique aux gisements stratiformes et peu profonds. Divers matériels peuvent être utilisés: pelles, camions, dra-glines, pelles mécaniques, racleurs, etc. 

La méthode est utilisée surtout pour l’exploitation de gisements en roches tendres et elle est particulièrement développée dans les mines de charbon. 

A l’inverse, l’exploitation par fosse est réservée à l’extraction de minerai encaissé dans des roches dures, disséminé ou en veines profondes. 

Le minerai est extrait d’ordinaire par pelles et transporté par camions. 

Plusieurs minerais métallifères sont extraits par cette méthode, notamment les minerais aurifères, argentifères et cuprifères.

Les carrières constituent un type particulier d’exploitation par fosse, intéressant les gisements de roches très denses et bien consolidées. 

Les matériaux extraits sont fragmentés ou concassés pour produire de la pierre à bâtir ou du granulat, comme dans le cas de la dolomie et de la roche calcaire, ou broyés et combinés avec d’autres substances chimiques pour produire du ciment et de la chaux. 

Par souci d’économie, les matériaux destinés à la construction sont extraits de carrières situées à proximité de l’ouvrage, de manière à faciliter les transports. 

La pierre de taille — par exemple la pierre à dalles, le granit, le calcaire, le marbre, le grès et l’ardoise — forme une deuxième catégorie de matériaux destinés à la construction. 

Les blocs destinés à la taille sont extraits dans les régions possédant les formations minérales recherchées.

Les minéralisations sont souvent trop diffuses ou irrégulières, pas suffisamment étendues ou trop profondes pour être extraites à ciel ouvert; elles doivent alors être exploitées par des méthodes souterraines. 

Les possibilités des méthodes à ciel ouvert sont limitées par plusieurs facteurs, dont la topographie, l’altitude, la situation géographique, l’éloignement, le climat, la présence ou non d’infrastructures telles que routes et sources d’alimentation en électricité et en eau, la réglementation relative à l’exploitation minière et à la protection de l’environnement, la stabilité des talus, la gestion des stériles de recouvrement, le transport des produits, etc.

La topographie et l’altitude: la topographie et l’altitude sont deux facteurs déterminants dans l’étude de faisabilité et le plan de développement d’un projet minier. 

En règle générale, un gisement est plus difficile à exploiter à haute altitude et en terrain accidenté. 

L’exploitation d’un gisement à teneur élevée situé en région montagneuse et difficile d’accès peut être moins rentable que celle d’un minerai à teneur plus faible mais situé en terrain plat. 

A une altitude plus basse, les conditions climatiques sont généralement moins susceptibles de compliquer l’exploration, la mise en exploitation et la production. 

La topographie et la situation géographique déterminent le choix de la méthode d’exploitation de même que la rentabilité de la mine.

La décision de mise en exploitation d’une mine est fondée sur les résultats de la reconnaissance du gisement et des études de faisabilité, celles-ci définissant les méthodes applicables à l’extraction et au traitement du minerai à extraire. 

Les données à connaître pour établir le plan d’exploitation comprennent la configuration et l’étendue du gisement, la teneur en minerai, le volume ou le tonnage total de matériaux à déplacer, y compris les stériles de recouvrement, et d’autres facteurs tels que les caractéristiques hydrologiques de la région, l’accès à une source d’alimentation en eau pour les opérations minières, les sources d’énergie disponibles, l’espace nécessaire au stockage des stériles, les infrastructures de transport, les possibilités de logement (par exemple la proximité d’agglomérations pouvant répondre aux besoins de la main-d’œuvre). 

Le transport peut exiger des infrastructures diverses: routes, canalisations, aéroports, voies ferrées, voies d’eau et ports, selon les cas.

Les mines à ciel ouvert s’étendent généralement sur une grande surface, et les infrastructures requises n’existent pas toujours. Il faut alors commencer par construire les routes et installer les services et les logements nécessaires.

L’ouverture de la fosse se fait en même temps que l’aménagement des installations de traitement: terrils, concasseurs, concentrateurs, fonderies et raffineries, selon le degré d’intégration de la mine. 

Comme ces opérations nécessitent de lourds investissements, elles peuvent être menées par phases, de manière que les ventes des premiers produits extraits puissent servir à financer les travaux ultérieurs de développement.

La production et le matériel

La foration et le tir de minesLa foration mécanique de trous de mine et l’abattage aux explosifs sont les premières étapes de l’extraction dans la plupart des exploitations par fosse et constituent les méthodes les plus courantes pour l’enlèvement des morts-terrains durs. 

Il existe différents moyens mécaniques permettant de fragmenter la roche, mais le tir de mines demeure la méthode la plus largement pratiquée; en effet, aucun des moyens mécaniques existants ne permet de mettre en œuvre une énergie de fragmentation comparable à celle des explosifs. 

L’emploi de nitrate d’ammonium est très répandu pour l’abattage de roches dures. Le matériel de foration est choisi en fonction de la nature du minerai à extraire, ainsi que de la vitesse et de la profondeur de foration nécessaires pour atteindre la production quotidienne visée. 

A titre d’exemple, pour abattre une tranche de minerai de 15 m, on fore à une distance de 15 m de la face de la taille 60 trous ou plus, selon la longueur du front. Cette opération doit se faire suffisamment à l’avance pour permettre la préparation du chantier en vue de l’évacuation des produits abattus.

Le chargement dans les mines à ciel ouvert modernes, le chargement s’effectue le plus souvent au moyen de pelles à câbles, de pelles hydrauliques ou de pelles en butte. 

En fosse, les engins de chargement sont utilisés ensemble avec des camions qu’ils peuvent remplir du contenu de trois à cinq godets. Divers autres facteurs entrent cependant en ligne de compte dans le choix de ces engins.

Pour le chargement de blocs anguleux ou en terrain humide, les pelles sur chenilles sont préférables. Par contre, les chargeuses sur pneus, d’un coût bien moindre, conviennent pour le chargement de matériaux de plus faible calibre et faciles à extraire. 

Ces chargeuses sont très maniables et particulièrement bien adaptées aux opérations exigeant des déplacements rapides et aux opérations de mélange de matériaux. 

Elles sont souvent utilisées pour reprendre les produits apportés par camions à proximité des concas-seurs, les transporter et les déverser dans ces derniers.

Les pelles hydrauliques et les pelles à câbles présentent des avantages et des limites d’utilisation similaires. 

Les pelles hydrauliques ne sont pas adaptées à l’excavation en roche dure. Les capacités des pelles à câbles sont supérieures à celles des pelles hydrauliques. 

Les pelles à câbles de grande capacité, pouvant contenir une charge utile de l’ordre de 50 m3 ou davantage, sont donc plus avantageuses dans les mines où la production dépasse 200 000 tonnes par jour. 

Les pelles hydrauliques, par contre, sont d’une plus grande souplesse d’emploi; la précision et la souplesse de manœuvre du godet permettent en effet de prendre sélectivement des matériaux à la partie supérieure ou à la partie inférieure du front de taille. 

Cette possibilité de séparer le minerai des stériles aux points de chargement a l’avantage de réduire la quantité de matériaux à transporter aux installations de traitement.

Le transportLe transport des produits dans les mines à ciel ouvert se fait généralement à l’aide de camions. 

Bien souvent, l’utilisation des camions se limite aux transports entre les points de chargement des produits et le point de transfert, qui peut être un concasseur de chantier ou un convoyeur. 

La souplesse du transport par camions l’a fait préférer au transport par voie ferrée, qui avait eu la faveur jusque dans les années soixante. 

Toutefois, le coût du transport par camions dans les mines exploitées à ciel ouvert, métallifères ou autres, représente en général plus de 50% des frais d’exploitation de la mine. 

Ces coûts ont pu être réduits grâce surtout à l’introduction du concassage en fosse et du transport continu par convoyeurs à bande. 

Les progrès technologiques dont ont bénéficié les camions (moteurs diesel et commandes électriques, par exemple) ont conduit à la construction de véhicules de capacité de plus en plus grande. 

Plusieurs constructeurs proposent déjà des camions d’une capacité de 240 tonnes, et l’on peut s’attendre à voir dans un avenir prochain des capacités dépassant 310 tonnes.

Qui plus est, la technologie de la répartition assistée par ordinateur et de la localisation par satellite permet une utilisation et une répartition plus efficaces des camions.

Les pistes peuvent être à un ou à deux sens de circulation, et la circulation se faire à gauche ou à droite. La circulation à gauche permet au conducteur, surtout dans le cas de très gros camions, de mieux voir la position des pneus sur la piste. La sécurité est également mieux assurée en circulation à gauche, du fait qu’elle évite le risque de collision du côté du conducteur. 

La pente des pistes de circulation est en général limitée de 8 à 15% sur une longue distance, la pente optimale ne dépassant pas 7 à 8%. 

Dans les longues rampes, les impératifs de sécurité et de drainage obligent à ménager des tronçons d’au moins 45 m où la pente est inférieure à 2% pour chaque tronçon fortement pentu de 460 m. 

La construction de banquettes de sûreté (parapets en terre) entre les pistes et le bord des excavations fait partie des saines pratiques des mines à ciel ouvert. On édifie aussi des banquettes médianes sur les pistes à deux sens de circulation. 

Dans le cas de pistes en lacets, il est utile d’aménager, au bas de longues et fortes pentes, des voies de détresse à pente montante. 

Des pistes bien tracées et bien construites ont un effet positif sur la productivité, car elles autorisent des vitesses de circulation plus élevées, réduisent les temps d’arrêt nécessaires pour la maintenance et la réparation des véhicules et occasionnent moins de fatigue au volant. 

Un bon entretien des pistes de circulation réduit les coûts d’exploitation et de réparation ainsi que la consommation de carburant et augmente la durée de vie des pneus.

En conditions optimales, la voie ferrée est la plus avantageuse pour le transport du minerai sur de longues distances.

Cependant, pour des raisons pratiques, elle a été supplantée dans bien des mines à ciel ouvert par les camions diesel ou électriques qui offrent, avec les systèmes de transport continu par convoyeur, une plus grande souplesse d’emploi. 

Le transport ferroviaire admet pour la montée en charge une pente de l’ordre de 0,5%, avec un maximum de 3%. L’acquisition de locomotives et la construction de voies ferrées imposent de très lourds investissements, qui ne peuvent être rentabilisés sur la durée que dans une exploitation à forte production.

La manutention continue Le concassage du minerai en fosse et l’évacuation des produits par un système de transport continu est une pratique apparue au milieu des années cinquante et qui s’est étendue depuis. 

Par rapport aux méthodes traditionnelles, la mise en place d’un con-casseur dans la mine même, associée à un système de transport, a permis d’augmenter la production et de réduire les frais d’exploitation de façon sensible.

Les coûts de construction et d’entretien du réseau de pistes sont ainsi réduits, de même que ceux liés au personnel de conduite des véhicules et à la consommation de carburant.


La principale raison d’installer un concasseur en fosse est de permettre l’évacuation des produits par convoyeurs. Les installations de concassage en fosse peuvent être permanentes, amovibles ou mobiles. Dans la plupart des cas, elles sont modulaires, de manière à pouvoir être déplacées pour suivre l’enfoncement de la fosse. 

Leur déplacement peut s’avérer nécessaire aussi bien tous les ans que tous les dix ans. Le temps requis pour l’opération peut se mesurer en heures, en jours, voire en mois, selon la taille et la complexité de l’installation et la distance de déplacement. 

Le transport par convoyeurs offre, par rapport au transport par camions, plusieurs avantages: démarrage instantané, fonctionnement automatique et continu, fiabilité élevée, disponibilité pouvant atteindre 90 à 95%, etc. 

De plus, il n’est pas entravé par les intempéries et il nécessite une main-d’œuvre beaucoup moins nombreuse; l’exploitation et l’entretien d’un parc de camions peuvent en effet exiger jusqu’à dix fois plus de personnel qu’un système de convoyeurs de capacité équivalente.

Le transport par convoyeurs peut admettre une pente de 30%, alors que la pente maximale admise pour le transport par camions est généralement de l’ordre de 10%. 

La tolérance d’une plus forte pente peut se traduire par une réduction du volume de morts-terrains qu’il est nécessaire d’enlever et de la longueur des pistes qu’il faut construire.

 Par ailleurs, dans les mines de charbon à ciel ouvert, les convoyeurs sont fréquemment couplés à des pelles mécaniques sur roues, ce qui élimine totalement le recours au transport par camions.

L’extraction par lixiviationLa lixiviation, le plus courant des deux procédés d’extraction par mise en solution aqueuse, est employée pour l’extraction de minerais solubles lorsque cette option est plus efficace ou plus économique que les méthodes classiques d’extraction. 

La lixiviation peut être la méthode principale d’extraction (dans certaines mines d’or et d’argent, par exemple) ou peut compléter les procédés pyrométallurgiques classiques (comme dans le cas de minerais pauvres en oxyde de cuivre).

Indépendamment des considérations d’ordre pratique ou économique, toutes les variantes de l’extraction par lixiviation ont en commun deux caractéristiques: 1) le minerai est extrait de façon conventionnelle, puis déposé en tas; et 2) le tas est arrosé avec une solution chimique aqueuse capable d’attaquer de façon sélective le métal recherché pour donner un sel de ce métal, la solution contenant le sel métallique étant ensuite récupérée en vue d’extraire le métal. L’application du procédé de lixiviation est limitée par le volume de minerai à extraire, les propriétés du ou des minéraux recherchés et de la roche encaissante, ainsi que par la superficie disponible pour la mise en tas du minerai et le drainage, la taille du tas conditionnant la rentabilité de l’opération.

La mise en tas du minerai dans une exploitation où la lixivia-tion est le principal procédé d’extraction est soumise aux mêmes conditions que dans n’importe quelle autre mine à ciel ouvert, à la différence près que le minerai reste en tas au lieu d’être transporté à un atelier de traitement. Dans les mines où se pratiquent à la fois la pyrométallurgie et l’hydrométallurgie, les minerais destinés à l’une et à l’autre de ces méthodes sont entassés séparément. Par exemple, le minerai de sulfure de cuivre est généralement traité par les procédés pyrométallurgiques et acheminé aux installations correspondantes.

Par contre, le minerai d’oxyde de cuivre se prête mal à ces procédés; il est donc acheminé au tas destiné à l’extraction par lixiviation. 

La solution d’attaque, appelée solvant, est déversée sur le tas de minerai; elle dissout et entraîne le métal qu’il renferme à une vitesse prévisible, déterminée par les caractéristiques physiques du tas, la nature et la quantité utilisée, la teneur en métal du minerai et les propriétés du métal à extraire. 

Les solvants les plus utilisés en exploitation minière par lixiviation sont les solutions alcalines diluées de cyanure de sodium pour l’or, les solutions d’acide sulfurique pour le cuivre, de dioxyde de soufre pour le manganèse et d’acide sulfurique en association avec le sulfate ferrique pour l’uranium. 

Dans le cas de l’uranium et des sels solubles, la lixiviation est généralement pratiquée sur place, par injection du solvant approprié dans les gisements, sans extraction conventionnelle du minerai. Ce procédé est avantageux pour l’exploitation de minerais pauvres.

Les risques pour la sécurité et la santé 

Les risques pour la sécurité et la santé liés à la phase d’extraction mécanique du minerai, qui précède l’extraction par lixiviation du métal, sont essentiellement les mêmes que dans les méthodes classiques d’extraction à ciel ouvert, avec toutefois une différence: le minerai non lixiviable doit subir un concassage primaire en fosse avant d’être acheminé par convoyeurs à l’atelier de traitement pyrométallurgique, alors que le minerai lixiviable est en règle générale transporté du chantier au tas par camions. 

Le personnel affecté à la lixiviation est donc moins exposé au risque de lésions, aux poussières et au bruit provenant du concassage. 

Les principaux risques dans une mine à ciel ouvert sont liés à la manutention des matériaux, aux glissades, aux chutes, aux machines, aux outils à main, aux engins de transport électriques et aux sources de courant. Cependant, les opérations de lixiviation présentent des dangers propres: risque d’exposition aux produits chimiques lors du transport, de l’application des solvants et des opérations de raffinage chimique ou électrolytique.

Les travailleurs peuvent aussi être exposés à des vapeurs acides dans le voisinage des cuves d’électro-lyse. Dans le cas de l’uranium, le risque d’exposition aux rayonnements ionisants est présent dans les opérations d’extraction, et encore plus élevé dans les opérations de concentration.

L’abattage hydrauliqueL’abattage hydraulique consiste à extraire au moyen d’un jet d’eau sous pression des matériaux peu ou non consolidés, de manière à former une boue dont peuvent ensuite être extraits les métaux recherchés. Cette méthode convient principalement aux dépôts métalliques et aux conglomérats, bien qu’elle puisse aussi être appliquée à l’exploitation du charbon, du grès et des résidus des ateliers métallurgiques. 

L’application la plus courante et la mieux connue de l’abattage hydraulique est l’exploitation des placers, où l’on récupère dans les sédiments alluvionnaires (placers) les grains de métaux tels que l’or, le titane, l’argent, l’étain et le tungstène.

Le choix de la méthode hydraulique se fait en considérant les éléments ci-après: sources d’eau et de pression, pente du terrain, distance séparant le front de taille et les installations de traitement, degré de consolidation du gisement à exploiter et surface disponible pour la mise en tas des stériles. Comme pour les autres méthodes d’exploitation à ciel ouvert, sa mise en œuvre dépend des caractéristiques du site.

L’abattage hydraulique est relativement peu onéreux et d’une grande souplesse d’emploi du fait qu’il fait appel à des matériels simples, robustes et mobiles. Pour ces raisons, il est souvent pratiqué en régions éloignées, où l’existence d’infrastructures n’est pas restrictive.

Dans l’abattage hydraulique, l’eau est à la fois agent d’abattage et de transport des produits. Elle est amenée sous pression au gisement, où des jets puissants désagrègent le gravier et les matériaux non consolidés et les acheminent vers des installations de collecte et de traitement. La pression hydraulique peut être l’effet de la pesanteur de la colonne liquide (c’est le cas dans l’exploitation de matériaux fins très meubles) ou être portée à plusieurs milliers de kilogrammes par centimètre carré (comme dans l’abattage de dépôts non consolidés). 

On emploie parfois pour l’extraction de matériaux plus compacts des bouteurs, niveleuses ou autres engins mobiles du même genre. 

Traditionnellement, et aujourd’hui encore dans les petites exploitations, les boues sont collectées par des rigoles et des bassins de faible volume. Les exploitations plus importantes utilisent des pompes, des bassins de captage et de décantation et des installations de séparation. 

Selon le volume du gisement à exploiter, la commande des lances à eau peut être manuelle, contrôlée à distance ou assistée par ordinateur.

L’impact de l’exploitation minière à ciel ouvert sur l’environnementL’exploitation des mines à ciel ouvert et des carrières a des effets très visibles sur l’environnement. La dégradation du site, la destruction de la végétation et la disparition de la faune indigène en sont les signes les plus marquants. 

Les mines à ciel ouvert sont en outre une source fréquente de contamination des eaux de ruissellement et des eaux souterraines, en particulier dans les mines où se pratiquent l’extraction par lixiviation et l’abattage hydraulique.


En raison de la vigilance accrue des mouvements écologiques partout dans le monde et de la surveillance aérienne, les sociétés minières ne peuvent plus se livrer à l’exploitation sauvage de gisements et quitter subrepticement le site en fin d’exploitation. Dans la plupart des pays développés, des lois et des règlements ont été adoptés à cet effet, et les organisations internationales encouragent les pays où ces instruments n’existent pas encore à en faire autant. 

En vertu des dispositions en vigueur, tout projet minier doit comporter un volet de gestion de l’environnement. Il est notamment exigé que l’exploitation minière soit précédée d’études d’impact sur le milieu, qu’un programme de réhabilitation progressive du site minier — prévoyant la remise en état du terrain, le reboisement, le rétablissement de la végétation et la réintroduction de la faune indigène, etc.

 — soit établi et qu’un programme de contrôle à long terme soit instauré concurremment (Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), 1992; Organisation des Nations Unies (ONU) et The German Foundation for International Development, 1992; Environmental Protection Agency (Aus-tralia), 1996; International Council on Metals and the Environment (ICME), 1996). 

Il importe évidemment que ces dispositions ne restent pas lettre morte et ne soient pas qu’une simple déclaration d’intention annexée au dossier soumis pour l’obtention du permis d’exploitation. Les principes fondamentaux de protection de l’environnement devraient être acceptés et mis en pratique par les exploitants, auxquels il incombe de les faire connaître à l’ensemble du personnel.

Lorsque le gisement est sous l’eau, on utilise des godets, des draglines ou des jets submergés pour extraire les matériaux meubles: argile, limon, sable, gravier et autres matériaux associés. Ceux-ci sont remontés du fond par voie mécanique ou hydraulique et transportés à une station de lavage sur l’installation flottante d’exploitation ou sur la terre ferme, pour être séparés et épurés.

Les risques pour la sécurité et la santéLes risques liés à l’abattage hydraulique sont différents de ceux des autres méthodes d’exploitation à ciel ouvert. Les opérations de foration, de tir, de transport et de concassage étant très réduites, les principaux risques proviennent des équipements hydrauliques, du déplacement manuel des équipements mobiles, des sources de courant et de pression, de la possibilité d’éboulement du front d’abattage et des opérations d’entretien. Les risques pour la santé proviennent principalement de l’exposition au bruit et aux poussières. 

En raison de l’utilisation d’eau, le risque d’exposition aux poussières est moins grand que dans les autres méthodes d’exploitation à ciel ouvert.


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