I.
Introduction :
I.1) Généralités :
Les souterrains ne sont pas une
découverte moderne, car l’histoire de leurs constructions remonte au temps où
l’homme cherchait abri dans les cavernes naturelles ou dans les refuges et les
couloirs souterrains qu’il creusait.
Et depuis ça, on donne beaucoup d’importance aux
ouvrages souterrains car ils sont naturellement protégés contre les
intempéries (ouragans, tornade, orages et autres phénomènes naturels).
Ils
peuvent aussi résister aux dégâts engendrés par les inondations, sous réserve
de prendre des mesures spéciales pour protéger les ouvrages contre l’invasion
des eaux.
De
plus, les ouvrages souterrains présentent des avantages spécifiques en matière
de résistance aux séismes ; ils sont moins sensibles aux ondes sismiques
de surface.
En effet, les caractéristiques physiques des
ouvrages souterrains procurent des avantages économiques directs par rapport à
des ouvrages de surface.
Dans certains cas, les ouvrages souterrains permettent
de préserver la végétation naturelle. Il en résulte des dommages moins grands
sur les cycles écologiques aux niveaux local et mondial.
D’une façon générale, l’utilisation de l’espace
souterrain présente de nombreux avantages en matière d’aménagement,
d’installations ou d’infrastructures. Ces avantages résultent essentiellement
de la liberté (sous réserve des contraintes)
Il faut souligner que les travaux de construction d’un tunnel et son
exécution relève encore parfois de tour de force et on doit s’avoir que les
tunnels se situent parmi les ouvrages de génie civil qui exigent la maîtrise de
très grandes difficultés techniques de réalisation, et il s’agit là des rares
secteurs actuels où l’hypothèse d’un échec n’est jamais à écarter, car les
dangers que font encourir ces travaux sont permanent et bien connu.
Les études de
faisabilité et, plus encore, les documents de soumission et les contrats,
doivent traiter de catégorie suivantes de risques :
·
Risques financiers, tels que surcoût ou taux de retour sur
investissement inférieurs aux prévisions.
·
Risque que les installations publiques ne soient pas acceptées et
utilisées au niveau prévu.
·
Risques contractuels, tells que travaux supplémentaires non budgétés,
retards, litiges et réclamation.
·
Condition de terrain, telles que des caractéristiques géologiques ou
géomécaniques imprévues, mauvaise évaluation du comportement du terrain au
terrassement ou venues d’eaux plus importantes que prévues.
·
Risques de construction, tels que défaillance de tunnelier,
consommation excessive d’outils, éboulement du front de taille ou fuite de
joints.
·
Risque environnementaux, tels que la dégradation de la qualité des eaux
souterraines.
·
Risques en exploitation, notamment pour les tunnels de transport.
I.2) Définition du tunnel :
Un tunnel se définit comme une galerie souterraine de grande dimension, destinée
à livrer passage à une voie de communication, il est utilisé dans le domaine
des routes, des voies ferrées, des canaux et des métros.
Il passe au travers de certains obstacles naturels
ou de construction existantes.
Ces obstacles que l’on rencontre sont par exemples
des massifs montagneux, des cours d’eau, des zones bâties, des voies
existantes, …etc.
Il est également destiné aux canalisations d’eau
potable et des eaux usées, et à des fins militaires et de défense civile.
Ces galeries peuvent en plus d’accueillir des
centres commerciaux, des centrales électriques, des équipements sportifs, des
centres culturels, …etc.
Les tunnels permettent l’aménagement de systèmes de
transport sécuritaires, respectueux de l’environnement, rapides et discrets.
II. Charge agissant sur le tunnel :
Tout ouvrage souterrain est sollicité par des charges ou des poussées
qui proviennent de la poussée des éléments constituant le terrain ,
c'est-à-dire la poussée du soutènement (poussée géologique ) et la poussée
hydrostatique , ce dernières dépendent de la profondeur de l’ouvrage , de ses
dimensions et de la qualité du rocher . les charges mobiles dues aux
véhicule circulant à la surface du
terrain , ou à l’intérieur du tunnel ou celles dues à des charges transportées
dans le souterrain ne sont pas prises en compte seulement lorsqu’il s’agit de
tunnels construits à une faible profondeur .